31 MAI 08

LYON METAL FEST EDITION 2008

TRANSBORDEUR, LYON

  C’est Base Production (que nous remercions beaucoup) qui nous invite ce soir au Transbordeur à l’occasion du Lyon Metal Fest édition 2008.

  C’est aux alentours de vingt et une heures que le CNK investi la petite scène du Transbordeur. Les visages sont déjà ruisselants de sueur lorsque l’Intro est lancée, histoire de se mettre dans l’ambiance si particulière du groupe. L’Hymne à la Joie de Beethoven et les diaporamas défilant sur l’écran géant derrière la scène, ça fonctionne plutôt bien. Dinner is Ready est la suivante et ça commence fort ! Le groupe a l’air très en forme et visiblement bien décidé à mettre le feu à un public déjà bouillant. Techniquement, c’est puissant et précis, et il n’y a rien à redire sur le son, qui parait plutôt bon par rapport à la salle. Visuellement, le groupe nous a gâté : uniformes militaires, maquillage, écran géant ; les talons claquent à cinq centimètres du visage. Je pense que la proximité avec le groupe et la configuration de la petite salle est pour beaucoup à l’ambiance survoltée du concert. Les chansons s’enchaînent à une vitesse folle et on apprécie beaucoup les chorégraphies durant The Martialist et Die Holzhammermethode. On note tout de même une coupure du son de la gratte pendant Vote for the Winners sans que le set en pâtisse de trop, fort heureusement. On salue aussi la présence de deux hôtesses jetant des confettis sur la foule infatigables, pogotant et slamant pour le meilleur et pour le pire. Sortant de nulle part, un chanteur encagoulé provoque le public avec son marteau de bois sur Die Holzhammermethode et fais hurler la fosse sur Get a Gun Shoot at Random.

   Celle-ci clôture un set riche, violent et agressif, efficace et très rentre-dedans, le tout agrémenté d’une présence remarquable de la part de tous les membres du groupe. Le set de cinquante minutes est passé vite, trop vite. Le défi du live est relevé dans le sens où toutes les idées évoquées sur l’album sont ici bien présentes et poussées à l’extrême !  Votez CNK !

Emy

SET LIST :

- Intro

- Dinner is Ready

- Total Eclipse of Dead Europa

- Jim Beamed Ahnenerbe TV

- The Martialist

- Vote for Winners

- Die Holzhammermethode

- Political Police

- Cosa Nostra Klub

- Get a Gun Shoot at Random

vendredi 21 mars 08

  Après avoir tourné une vingtaine de minutes dans la charmante ville d’Oullins, nous voici arrivés ce vendredi 21 mars à vingt heures devant la MJC. Rien de tel pour commencer son premier live report qu’avec un groupe que l’on connaît déjà, j’ai nommé Destinity. Bon ok, le rapprochement entre ce groupe de trash death mélodique et la scène black pagan ne se fait pas aisément mais on a décidé d’ouvrir dans le webzine une section « groupe support » histoire de faire un petit peu de pub…

  Lorsque les deux premiers groupes Blackness et The Seven Gates finissent leurs sets, Destinity entrent en piste, bien décidés à mettre le feu comme à leur habitude. Mike [chant] a tout de même du lancer à trois reprises la première chanson a cause d’un problème de son. Qu’importe,  cette première chanson a donné le ton avec son lot de riffs puissants, ses grunts bien gras et ses voix clairs. Evolution Devilution s’enchaîne alors, toujours plus puissante. Les musiciens sont déchaînés, lancent le public. Même si ce soir, il n’y a pas de grosse affluence, le public semble acquis avec des fans déjà conquis. Au fil du concert, on se rend compte que le set est carré, parfaitement maîtrisé, la cohérence de groupe est indéniable; les musiciens sont à fond dans leur show, et le premier rang aussi d’ailleurs. Destinity en live, c’est toujours un plaisir à regarder tant les musiciens sont bons techniquement et croient en leur set. On apprécie les chansons du nouvel album The Inside qui tirent plus du côté  mélodique autant que Evolution Devilution et Synthetic Existence tirées de l’album du même nom. La fin du set se fait sentir, les musiciens ont le sourire et le public aussi. Après quelques remerciements, Destinity quittent la scène sous les applaudissements. L’heure d’un rappel improvisé s’annonce et c’est avec Enemy Process  que le groupe remonte sur la scène histoire d’envoyer du lourd une dernière fois.

  On quitte la salle donc avec le sourire en attendant la réception du nouvel album…

Emy