Chroniques
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Nokturnal Mortum – Lunar Poetry 1996 Style : Black métal
ambiant Faute de pouvoir se balader en forêt un soir d’hivers, on se paye un retour aux sources avec cet
album sorti en 1996, incontournable dans une discographie black métal. Tears of Paganism nous fait entrer directement dans
l’ambiance malsaine de l’album. On en aurait presque des frissons de cette introduction ambiante composée de sons
de cloches et de chœurs glauques. Lunar Poetry enchaîne sans transition. Rien de mieux pour ouvrir un album qu’une
chanson directe, affublée de mélodies sombres au synthé venant contraster avec les riffs rapides et rentre-dedans. Une voix
d’outre-tombe sortie de nulle part vient alimenter de cris le désespoir
évoqué. On pense à Burzum bien sûr, mais ici, la voix invoque plus la plainte que l’animalité. Dans Perun’s
Celestial Silver, ce sont plutôt des ambiances folk qui sont développées comme avec Carpathian Mysteries et son
intro étonnante. Nokturnal Mortum ose la différence avec des lignes de synthé et une voix claire à la limite du kitch. The
Grief of Oriana et Sorrows of the Moon font office de cheveux sur la soupe. La première est une chanson instrumentale
à la limite de l’expérimentation. On y retrouve des ambiances sombres affublées de chants et de tambours tribaux. L’étonnement
est total avec Sorrows of the Moon, chanson complètement kitch. On se demande ce qu’ils ont voulus faire. La
voix n’est plus qu’une plainte. On salue la prise de risque et cette orientation étrange et peu commune pour un
groupe de black métal. On retrouve les ambiances du début de l’album avec Autodafe / Barbarian Dreams pour une
chanson de plus directe. La ligne de synthé trotte dans la tête et clos la chanson avec une belle ligne de piano et des chuchotements
en guise de chant. Un vent glacial et le son de cloche pour conclure ; un riff qui prend forme et un cri qui s’envole,
Return of the Vampire Lord termine le CD. Et cette chanson n’en finie plus, sans cesse relancée par un riff ou
des ambiances. Néanmoins, il faut écouter jusqu’à la fin pour entendre le rire diabolique et déformé de la dernière
seconde. Finalement, Lunar Poetry est un album des plus étonnant, truffé de petites choses bien placées (riffs,
lignes de synthé…) qui, en créant la différence, donne au CD toute sa beauté et sa subtilité. Ici, on est plus dans
la recherche d’ambiances que dans la puissance. Le son participe d’ailleurs aux ambiances glauques qu’une
production à la Dimmu Borgir par exemple aurait rendue fade. La richesse des lignes de synthé et l’émotion donnée par
la voix sont impressionnantes. Lunar Poetry est mélodique, malsain, glauque et bénéficie d’une réelle prise de
risque. Résolument un grand CD de black métal ! Emy Burning Flesh - Démo Style : death trash lourd Bon, le trash c’est pas vraiment mon truc mais quand on chronique, il faut savoir regarder un peu
plus loin que le bout de son nez. Je vais donc me pencher sur ce groupe franco-suisse fondé en 2005. Psychopathic Accomplishement commence. Le son est plutôt bon, malgré un manque de puissance au niveau
de la batterie. Qu’importe, le rythme est entraînant, soutenu et de bonnes idées de riffs se font sentir même
si le tout demeure un peu trop long. Reversed et Burning Flesh sont les suivantes et c’est
un peu le même constat que l’on fait : toujours de bonnes idées mais on se lasse vite. Thorazine enchaine.
La voix ne varie pas assez mais les riffs développés sont sympas et le petit « clin d’œil » au bassiste
est apprécié. Infect my Soul termine la démo avec une voix grasse, un rythme lourd et une atmosphère intéressante.
Finalement, les Burning Flesh s'en sortent avec un CD moyen qui fait figure pourtant d'une bonne
surprise. On s'attendait à pire, mais le son est bon, les compos carrées, énergiques et bien maîtrisées. Le groupe ne prend aucun risque même si le live devrait être plus représentatif de l’énergie
évidente du groupe. Ce n’est pas l’émerveillement ni la jouissance absolue mais les gars s’en sortent plutôt
pas mal avec une démo sympa et audible. Emy
Underneath
- Odanë 2008 Style: Métal atmosphérique
à chant féminin Débutons le chronique de
la première démo de cette jeune formation lyonnaise. A la première écoute, on
ressent de bonnes ambiances sombres, très inspirées Opeth et Paradise Lost. La première chanson s’intitule Blinding
et ne fait pas moins de dix minutes. Déjà on sent que le groupe veut bien faire, mais la technique et la production pêche,
ce qui donne des transitions très brouillons, une saturation au possible des voix et un manque de puissance des guitares.
De plus, la voix féminine reste dans le même ton, ce qui donne un aspect très
mielleux à la chanson malgré le « petit plus » du groupe : l’alto qui vient donner un appui et des ambiances
très originaux. La deuxième chanson, Comptine du Tombeau aborde de bonnes
ambiances mais pareillement que pour Blinding, le son des guitares manque de pêche et celui de la basse est trop rond
et impersonnel, pourtant les lignes ne manquent pas d’intérêt. Pour Holy Insanity
l’intro synthé nous fait penser à Paradise Lost mais lorsque le grunt apparaît c’est un brouillard qui
s’installe et pire encore, les sauts de son rendent le tout difficilement audible. Et c’est bien dommage car avec un si bon fond et une originalité à revendre, le groupe peut aller loin. Les
deux dernières chansons sont des reprises d’After Forever et de Paradise Lost, mais là encore la limite vocale de Stéphanie
se fait ressentir, surtout dans Monolith of Doubt d’After Forever, le son est brouillon et techniquement on peut
mieux faire. A noter qu’en concert, l’énergie, la cohésion et la technique sont au rendez-vous. En bref, la production assez mauvaise vient interférer dans la bonne écoute et l’originalité de ce
groupe qui je pense, pourrait aller très loin… Emy
Great Blood WOTAN'S
INQUISITION Amis paiens levez vous arrive
Great Blood jeune combo parisien de Pagan Black métal. Tout commence avec la très
explicite mais néanmoins cru An 410 qui vous plonge dans une ambiance similaire
a des groupes tels que woodtemple et Graveland .Des paroles françaises Comme on voudrait en voir
plu souvent et des grattes assez riches en rythmes pour le plu grand bonheur de l’auditeur mais une batterie trop linéaire
ce qui n’empêche pas d’êtres Remarquablement réussites.Attaquons
maintenant Far From Men and God Que dire a part que ce morceau et tout simplement bourrin et super prenant et les blast Sont assez réussi malgré
un son d’autoproduction assez moyen mais qui n’est pas forcement Mauvais et que les voies
en reste très bonne et toujours aussi engagé .Parlons maintenant Du monument de cette demo
« Gergovie Victorieuse » qui part certe toute en douceur avec cette petite intro calme mais qui au bout de 10 secondes
devient vraiment nerveuse et furieuse Et qui part moment revient
toute calme sans perte de beauté et de son originalité que se soit au niveau chant qu’au niveau instrumentale . Nous arrivons donc a « Tyrants Of Winter qui comparé aux autres
commence vraiment en finesse mais qui au bout de 1 minutes nous transporte dans
le chaos et l’anachie qui n’est pas pour déplaire voie écorchée et
guitares Survolté en passant sur une
batterie complètement déglingué . Nous arrivons a la dérnière
chanson de la démo « wotan’s Inquisition » qui du début nous enmène dans un univers complètement apocalyptique
avec des paroles sincère et crié par le chanteur un vrai bonheur . Great Blood n’a pas
fini de nous surprendre et quel plaisir on ressent a l’écoute de cette de démo on croiraient revenu aux année Clovis. Shag
Brennkelt -
TUMULTUS GALLICUS Débutons tout d’abord
avec l’intro très calme « Senons » qui malgré très douce Et légèrement acoustique
donne très bien le ton « gaulois » de cette démo.Suivie par « A l’attaque qui d’ailleurs porte
admirablement son nom nous transportent dans un Black/death Qui nous rappelle les premier
Destinity ou meme Artefact dans un chaos de riffs et blast rapide et bien gérés.L’enchainement avec Vae Victis et du
plu bel effet avec une voie assez proche du « Scream avec quelques grunt qui donne le ton assez death .L’hymne
au guerriers Qui porte admirablement son
nom nous envoi quelques siècle en arrière en nous offrant une multitude de changement de riff qui ne deplairerai surement
pas aux habitués du style . Enormement de savoir faire
malgré la jeunesse du groupe qui ne passe pas innapercu tout au Long de cette demo ,nous
gratifiant meme dans la dérnière piste d’un petit combat Gaulois qui rend le tout
très original. Un groupe très mure et technique
qui donne tout et qui mérite d’ètre reconnus . A suivre donc … Shag
Land Of Pagan
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