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THE CNK

Interview avec Hreidmarr (chant), Valnoir (basse) et Sylvicious (batterie) par Emy le 31 Mai 2008

 

 

1- Peux-tu nous présenter le CNK ?

 

Hreidmarr : Jean-Sébastien et moi avons commencé en 1996 sous le nom de « Nosferatu », qui, sous diverses impulsions, s'est peu à peu transformé en « Count Nosferatu Kommando », pour aboutir au « Cosa Nostra Klub » d'aujourd'hui. Aux débuts du groupe, on jouait une sorte de black-metal très primitif, très ado. Nous avons sorti deux démos assez bancales, le line-up a beaucoup bougé, il y a eu des périodes de stand-by, c'était plutôt instable…

Au final, Jean-Seb et moi avons viré tout le monde, et avons sorti le premier album « Ultra violence Über Alles » sous la forme d'un duo. Le groupe a ensuite été une nouvelle fois mis en stand-by, plus ou moins malgré nous, notre label a coulé, nous étions tous les deux très occupés chacun de notre côté et habitions assez loin l'un de l'autre. En 2005, nous avons recommencé à travailler sur de nouveaux morceaux, monté un vrai line-up, ce qui a aboutit au résultat que l'on connaît…

 

2- CNK existe depuis 1996. Qu'est ce qui t'a permis ou donné envie d'aller plus loin avec ce projet ?

 

H : Au tout début, c'était quelque chose de très « evil », ça n'avait pas grand-chose à voir, comme je le disais. On considère le premier album comme la véritable naissance du groupe. C'était quelque chose de très pulsionnel, très primal… Nous n'avions, et n'avons toujours pas, la prétention de faire quelque chose de trop intellectualisé. Mais on reste  très fiers de ce premier album. 

Après ce qui m'a motivé, c'est l'absence de limite, on s'est crée un univers dans lequel nous pouvons absolument tout nous permettre, contrairement à Anorexia par exemple, dont le style devenait au fil des années de plus en plus codifié… Ce qui n'est pas forcément quelque chose de mauvais, mais j'avais besoin de retrouver ce côté punk qui a toujours été présent en filigrane chez CNK.

 

3- Quels ont été les changements depuis UUA ?

 

H : Il y en a eu beaucoup ! On a grandi, mûri sans doute, nos goûts musicaux ont évolués aussi, et même si le fond reste le même, ça se ressent fatalement…

 

V : On cherchait un produit développable en Corée du Nord, mais ça n'a pas pu se faire (rires)…

 

H : Du coup, on va tenter notre chance en Chine (rires) ! Ou peut-être en Birmanie… Plus sérieusement, avec cet album, on a vraiment poussé les choses à l'extrême, l'approche est totalement différente. UUA était un genre de gros pain dans la gueule, L'Hymne à la Joie, lui, donne plus dans la mégalomanie, nous avions besoin de satisfaire nos ego, évidemment surdimensionnés, comme chacun sait.

 

V : On essaie de toucher à tous les médias possibles, ne rien négliger, rien laisser au hasard.

 

H : Et ce n'est que le début, on a énormément d'idées, on va encore développer plein de choses, continuer à creuser…

 

4- Peux-tu nous parler du processus de composition sur L'HYMNE à la Joie ?

 

H : C'était quelque chose de totalement nouveau pour nous. Déjà, à la base, on n'a pas une démarche « rock n' roll » au niveau de la composition, on ne jamme pas à la cool en répète, c'est surtout un travail de studio. Mais pour l'Hymne à la Joie, nous sommes partis de samples de musique classique, que nous avons parfois laissés tels quels, parfois complètement déconstruits, réarrangés… C'était un vrai challenge, ne serait-ce que, par exemple, pour arriver à faire sonner juste et pertinent un simple riff de guitare, sur quelque chose de déjà très chargé harmoniquement à la base. Ca a également été un véritable cauchemar à mixer, mais nous sommes très fiers du résultat. Ceci dit, je ne pense pas qu'on le refera une deuxième fois…

 

5- Pourquoi réutiliser certaines parties d'œuvres de certains grands noms du classique ?

 

V : Euh… parce qu'on aimait ?

 

H : Comme je le disais, on ne fonctionne pas comme un groupe rock métal lambda, en fait. On a un peu la « culture » du sample. Et en utilisant des extraits de compositeurs classiques, on ne cherche pas à faire « mieux », ce qui serait absurde, on est plutôt dans le découpage ouvertement artificiel et froid, on maltraite quelque chose qui confine au sacré à grands coups de latte postmodernes…

 

V : On profane, en quelque sorte.

 

Sylvicious : Un peu comme Madonna avec Abba (rires) !

 

H : L'art profane et dégénéré correspond bien à l'époque dans laquelle nous vivons, de toute façon. Et nous en sommes symptomatiques…

 

6- Quels sont les thèmes abordés ?

 

V : La dégénérescence de la culture occidentale. Les excès d'un système qui se veut égalitaire, démocratique et omniscient, alors qu'il est en réalité totalitaire, liberticide, eugéniste et régressif.

 

H : On essaie juste de pointer les aberrations et les contresens éhontés que pourtant seulement peu de gens semblent remarquer. On incarne toutes les déviances du système, en les poussant à l'extrême, jusqu'au grand Guignol, au Chaplin. Ceci dit, on essaie de garder un certain recul, un détachement par rapport à tout ça, on ne se pose pas en néo-prophètes ou en donneurs de leçons… Il y en a déjà assez comme ça...

 

7- Peux-tu nous parler de la chanson The Inexorable Parade qui semble à part ? 

 

S : Ah, je ne la connais pas celle-là (rires) !

 

V : C'est la seule chanson qui ne comporte pas de samples, c'est Jean-Seb qui l'a composée de A à Z.

 

H : Au niveau des textes, c'est inspiré d'un rêve récurrent que je faisais quand j'étais gosse, avec un gigantesque rouleau compresseur obstruant l'horizon, qui écrasait tout, lentement et inexorablement. Tu sais, tu as beau courir mais tu ne peux pas y échapper. On voulait conclure l'album de façon tragique, comme après une grande bataille, sur une sorte de « constat d'échec »…

 

8- Pouvez-vous nous parler du visuel ?

 

V : Nous sommes très attachés à la notion romantique d'art global, ce que Wagner nommait « Gesamkunstwerk », construire une œuvre globale, ne négligeant aucun support, aucun aspect. Le visuel est la retranscription graphique de tout l'univers du groupe.

 

H : D'ailleurs, je n'ai jamais compris les groupes qui négligent leur visuel. J'ai toujours aimé les groupes « entiers ».

 

V : Le visuel est souvent assez révélateur du groupe en lui-même.

 

H : Oui, et un visuel bâclé ou négligé crée, pour moi, une sensation de manque, d'inachevé, qui fait que même si la musique est valable, je ne vais pas m'intéresser au groupe, que je vais immédiatement classer dans la catégorie « jean-foutres qui n'ont rien à dire ».

 

9- Qu'elles sont, en général les inspirations principales (visuel et musique confondus?

 

V : Pour le visuel, je m'inspire de la grande avant-garde du vingtième siècle : l'expressionnisme allemand, le poste ring totalitaire, mais ça peut tout aussi bien être de la photo, Witkin, Pierre et Gilles, et même l'autre abruti d'Erwin Olaf…

 

H : Mais ces influences ne sont pas figées, au contraire, c'est extrêmement ouvert.

 

V : Et pour la musique, ça va de Laibach à Michel Sardou. 

 

H : Là encore, c'est très vaste, impossible de tout citer ici, mais disons qu'il n'y a pas un « cercle d'influences » qui pourraient nous délimiter… Nous assimilons tout ce qui nous paraît pertinent, ça peut aller du punk à la musique tribale, en passant par la hardtek, le black-metal ou les chœurs de l'armée rouge…

 

10- Qu'est ce que vous apporte la musique et, en jouant, qu'est ce que vous voulez faire ressortir ?

 

V : C'est viscéral. On n'envisage simplement pas la vie sans.

 

H : Ce n'est pas non plus pour moi un « exutoire », ou je ne sais quel autre concept freudien à la con, le fait de faire de la musique ne me fait pas me sentir « mieux ». Je sais juste que je dois le faire…

 

11- Comment abordez-vous les concerts ?

 

H : Comme le reste, avec une mégalomanie incroyable (rires) !

 

V : Logiquement, dans la continuité de l'album…

 

H : On ne peut pas se contenter d'un truc sobre. On veut proposer quelque chose de cohérent visuellement, et à tous les niveaux, un vrai show. Les concerts que l'on fait en ce moment sont des concerts de chauffe, on rôde le nouveau line-up, on teste pas mal de choses, et évidemment, on va travailler pour peaufiner tout ça, rendre le show encore plus visuel, plus intense…

 

 

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INTERVIEW D'ELIWAGARD

Interview avec Runahild par Shag

 

1 - Peux-tu nous présenter Eliwagar?

Eliwagar est un projet solo créé pendant l'hivers 2006/07 dans le but de composer de la musique folk païenne et traditionelle.

Avant Eliwagar j'avais un autre projet solo:  Kriegerswald, qui était de la musique ambiante, puis à un moment, j'ai voulu créer de la musique telle que nos ancêtres en jouaient, avec des instruments naturels, et c'est ainsi que j'ai commencé Eliwagar..

J'ai composé mes premières chansons avec seulement un petit tambour/tambourin et une flûte, étant les seuls instruments traditionels que je possédais.. puis avec le temps, j'ai aqcuis une mandoline, un Bodhran et un autre tambour, puis d'autres sortes de flûtes pour rendre la musique plus variée. J'ai aussi décidé d'incorporer des morceaux au clavier pour remplacer le son de l'accordéon que je n'ai pas..

Eliwagar est l'expression de ma vision des temps ancients, des temps où j'aimerais vivre quand les peuple vivaient en harmonie avec la Nature, gardaient les anciennes croyances et légendes païennes dans leurs coeurs et les enseignaient à leur enfants, et avaient en eux des valeurs qui aujourd'hui ont disparues chez la majorité des gens telles que l'Honneur, le Courage, l'Honneté, la Loyauté, la Famille, la Fierté, etc. J'écris de la musique et je chante pour honorer tout ceci, pour honorer Mère Nature, qui malgrés tout le mal qu'on lui a fait, reste forte et dont la beauté jamais ne mourra. J'honore aussi mes ancêtres, les Dieux et les Déesses...

 


2- Peux-tu nous parler de la conception du dernier opus?

Le dernier opus s'intitule Legends From The Ancient Pagan Lands (Légendes des Anciennes Terres Païennes) et je suis actuellement à la recherche d'un label pour l'éditer. L'enregistrement a commencé à l'occasion de la Fête de Beltane avec la chanson intitulée naturellement Beltane. Cet album est un peu plus personnel car certaines paroles viennent d'expériences qui m'ont vraiment marquées, telle que ma rencontre avec une femme d'une grande sagesse dans la forêt qui à donné la chanson Mère De La Sagesse pour lui rendre hommage et la remercier des conseils qu'elle m'a donné. J'espère un jour la revoir ou la recroiser sur mon chemin.  D'autres chansons font références à une cabane dans la forêt que j'ai construite avec l'aide de mon guerrier Vargor, et donc j'ai voulu composer par rapport aux journées et aux nuits de fêtes excellentes passées là bas.

Certaines chansons sont des légendes que j'ai créé en prenant exemple sur les ancients mythes, et qui, respectant la tradition, sont bien-sûr des métaphores, comme pour Pagan Tales. Il s'agit en fait de bien plus que de parler de deux enfants qui grandissent en Nature. Il suffit de lire les paroles plusieurs fois, de faire attention aux détails et aussi d'avoir des connaissances sur la mythologie nordique pour comprendre.

Cet album est aussi le premier qui inclu réellement des éléments de la mythologie et des traditions Celtique et Viking.


3- Quelles sont tes influences et inspirations?

Je trouve principalement de l'inspiration dans la Nature, dans les expériences que je vis jour après jour et bien-sûr dans les anciens mythes et anciennes traditions des peuples Nordiques/Viking et Celtiques. Certaines chansons ont été écrites après qu'une idée me soit venue pendant que j'étais en Nature. Celà peut-être une idée de légende ou de thême pour des paroles ou aussi une mélodie. Il m'est déjà arrivé de me promener en forêt et qu'une mélodie me vienne à l'esprit. Faute de ne pouvoir enregistrer sur place, je chante cette même mélodie dans ma tête pendant plusieurs heures et le temps de mon retour pour ne pas l'oublier. Ensuite, je l'enregistre une fois que j'en ai l'occasion.

Pour ce qui est des influences musicales, Faun(Allemagne) est le groupe qui m'a le plus influencé, dans le sens où c'est avec eux que j'ai découvert le monde de la musique folk. D'autre groupes pourraient être nommés tels que Falkenbach, Volkolak, Stary Olsa, mais je pense que ces influences ne sont pas vraiment retrouvées dans la musique que je joue.


4- Dans quelle idée concois-tu la musique?

  J'ai voulu composer de la musique depuis bien des années afin d'exprimer mes idées et mes croyances et de faire revivre les traditions et les légendes car comme on le sait tous, aussi longtemps que l'on garde en mémoire le souvenir de nos Ancêtres et que l'on garde dans notre coeur et dans notre âme l'esprit des Dieux et des Déesses, ils seront  immortels!!

Par ma musique, je veux faire revivre la fierté païenne, la fierté celtique et nordique et partager ceci avec ceux qui ont des idées similaires. Grâce à Eliwagar, j'ai eu la chance de faire connaissance avec d'excellentes personnes brâves et fiers, qui, malgrés les ténèbres dans lequels se trouve notre peuple, traditions et culture, continuent de se battre pour les garder vivants pour qu'un jour la lumière revienne sur nos terres.

Je dois dire aussi que personellement, c'est grâce à des groupe tel que Falkenbach, Graveland ou encore Bathory que je me suis interessée aux croyances païennes de nos ancêtres et que j'ai pris conscience de la fierté d'avoir dans mes veines le sang d'une telle lignée qui ne sera jamais éteinte tant que certains sont là pour la représenter! Et donc, ce serait aussi un grand honneur pour moi si par Eliwagar certains pouvaient s'interesser de même à leurs ancêtres, leurs croyances, leurs traditions, etc..


5- Que signifie Eliwagar?

Eliwagar est le nom des douze rivières primordiales dans la mythologie nordique. Elles s'écoulent du monde du froid et des ténèbres Nilfheim vers celui de la lumière et de la chaleur Muspellheim. Une fois qu'elles arrivent au milieu du chaos nommé Ginnungagap, ou autrefois rien n'était, elles se transforment en glace et des étincelles de Muspellheim  font fondre cette glace, goutte à  goutte. Celà donne naissance au premier Géant du nom de Ymir. Par la suite viendront Odin, Vili et Ve, les trois premiers Dieux de la race des Ases, qui tueront Ymir pour en faire la Terre. Eliwagar est donc selon moi le début de tout. La naissance des Runes et des destinés, du Wyrd... Je conseille d'ailleurs à ceux que ça intéresse de lire les Eddas de Snorri Sturlusson pour en savoir plus sur les croyances  Viking.


6-Peux-tu nous parler de l'artwork de tes cds?

Jusqu'à présent, j'ai fais tout le design et les artworks pour chacun de mes albums, ce qui est une chose très importante pour moi, car je pense que le livret fait parti de l' "âme" d'un cd. Je pense que c'est important qu'il représente ce que la musique est, et même si le résultat que je vais obtenir ne sera pas de la même qualité que celui fait par un professionel, ce qui importe dans l'art n'est pas la qualité ou la technique utilisée, mais ce qui est exprimé avec vérité et qui vient du coeur et non du "cerveau".

En tout cas, j'ai toujours un réel plaisir à créer tout l'artwork et à trouver de nouvelle idées pour chaque album. Maleureusement, celui de mon premier cd Memories Of The Warrior Will n'a pas été assez travaillé, et peut-être que pour celui ci, tout a été trop rapidement fait et je pense que comme il sortait chez un label, j'étais trop impatiente.

Pour le deuxième, Warrior Maiden's Pagan Tales And Rites, j'ai eu tout le temps étant donné que c'est une autoproduction. L'artwork de ce cd consiste pour chaque page à intégrer une photo de la Nature ou une photo d'Eliwagar sur un fond de feuille de chêne. L'idée est de créer comme si la Terre nous entrainait en des endroits ancients. Le chêne étant lui même l'arbre symbolisant les liens avec les autres mondes et avec le spirituel, c'est un peu comme un voyage à travers le temps où la Nature nous transporterait dans d'autres lieux et époques.  Cela dit, je ne suis pas sûre que ce sera interprété de cette façon par d'autres mais c'est ma vision des choses. Le livret de ce cd est aussi assez gros, contenant 20 pages car j'ai tenu à inclure toutes les paroles.

Pour le livret du nouveau cd qui n'est pas encore sorti, j'ai voulu produire un effet ancien et donc toutes les paroles seront écrits sur du parchemin. De plus, les photo de Nature aurront l'effet ancien aussi. Il ne reste plus qu'à espérer qu'un label sera interessé par ce concept, ou ce sera une nouvelle auto production!! (rire)


7- Quel place prend le paganisme dans ta vie?

Le paganisme est tout simplement ma façon de vivre et de penser.

Pour comprendre l'importance du paganisme dans ma vie, l'importance de saluer les Dieux et Déesse pour certaines choses et l'importance de célébrer les fêtes ancestrales, il faut d'abord penser tel que nos ancêtres. Etre païen pour moi, c'est vivre avec la nature, la remercier pour les fruits, les plantes et les animaux qu'elle nous offre car c'est bien grâce à elle que tout ceci est vivant et est dans ce monde. C'est saluer le Dieu de la fertilité pour avoir de bonnes récoltes pour ainsi permettre à sa famille de survivre aux longs hivers. C'est saluer le Dieu de la guerre quand ceux que l'on aiment sont menacés et doivent être défendus. C'est célébrer les fêtes païennes car elles représentent un cycle qui meurt et un nouveau cycle qui nait et en cette occasion, remercier Mère Nature pour ce qu'elle va nous offrir et la saluer pour ce qu'elle nous a déjà donné. C'est tout ceci et bien plus mais c'est aussi sentir ce lien éternel avec la Terre, avec cette magie qui se dégage de chaque arbre, de chaque rivère, de chaque vague de la mer, de chaque montagne, de chaque rocher, et tout ce qui fait Midgard et les neuf mondes.


8-Un petit mot pour tes auditeurs et pour ceux qui t'ont aidés...

Je tiens sincèrement à tous vous remercier pour l'énorme soutien que vous m'avez montré depuis le début!!! Milles mercis!!

Je tiens particulièrement à remercier et à saluer Roger, Hildr Valkyrie, Anna, Tuagh, Alice, Marco, Simone, Mary et certains autres (vous savez qui vous êtes) pour leur aide et leur immense soutien mais aussi pour être de bons et loyaux amis. Je tiens aussi à saluer quelqu'un dont je ne citerais pas le nom mais qui clairement mérite mon respect car c'est principalement grâce à cette personne qu' Eliwagar est devenu ce que c'est devenu aujourd'hui et que ce projet et toujours vivant.

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WOODTEMPLE

 

Interview avec par Emy le 9 mars 08

 

 

Peux-tu nous présenter Woodtemple?
 
Aramath : Salut! Woodtemple est un « one-man project »  fondé selon mon initiative fin 1998. En 1999 ma première démo fut enregistrée avec le nom de Swords of Hate. En 2000 j’ai réenregistré la démo car je n’étais pas satisfait du son tout en ajoutant deux nouvelles chansons.
En été 2002, j’ai enregistré mon premier album Feel the Anger of the Wind. Le son se rapprochait plus du black metal. En été 2003, le second album fut enregistré: The Call from the Pagan Woods. Cet album se rapprochait plus du style pagan. La musique y est jouée très lentement et c’était bien pour moi. En mai 2004, il y eu mon mini CD Hidden in Eternal Shadow comportant deux chansons longues avec plus de parties accoustiques. En été 2005, le troisième album a été enregistré: Voices of Pagan Mountains. Selon moi, c’est le plus dur des albums de Woodtemple. De janvier 07 à octobre 07, j’ai enregistré le nouvel album Sorrow of the Wind qui fut l’album le plus difficile à enregistrer et, d’après moi, l’album qui comporte le plus d’influences folk et pagan.
 
Peux-tu nous parler du concept et de la réalisation de Sorrow of the Wind?

A. : Comme je l’ai dit, ce fut l’album le plus difficile à enregistrer car une partie s’est fait à l’Eastclanforge studio et l’autre partie chez moi, dans mon studio.
De janvier 2006 à janvier 2007, j'ai travaillé seulement sur les choses où je pouvais effectuer un vrai travail. De janvier 2006 à janvier 2007 j'ai travaillé uniquement sur les choses que je pouvais commencer avec le vrai travail car c'était la première fois que je bossais avec des instruments folks et donc les choses que je voulais étaient plus dures à réaliser. J’ai eu besoin de neuf mois d’enregistrement car il était difficile d’exprimer mes pensées. Sur ce point, je voudrais remercier Racanon. Il a jouée les parties batterie à la perfection. Aussi, quand il y a eu les parties folks, il savait quoi faire. Je suis plus que satisfait du résultat final.

E. : Quelles sont tes inspirations et influences?
 
A. : Nature, Paganisme et les vieux films de vikings.
 
E. : Dans quelle idées conçois-tu la musique?
 
A. : J’ai un texte ou une histoire dans ma tête et à partir de là j’écris la musique. Quand l’écriture de cette musique est faite, je commence à écrire le texte pour une bonne histoire. Je ne peux tout simplement pas faire de la musique pour après écrire le texte qui va avec.

E. : Que signifie le nom Woodtemple?
 
A . : Pour moi beaucoup. Il se rattache beaucoup à mon enfance, à ma vie et plus encore. J'ai trouvé le nom tardivement mais il n'y avait rien qui n'aille plus parfaitement.
 
Qui sont tes musiciens de session et comment s’est passée la collaboration?
 
A. : Je n’ai qu’un seul musicien de session pour les enregistrements. C’est Racanon le batteur. Il vient de Pologne et c’est un très bon musicien. Je peux travailler avec lui très facilement car je lui dis juste mes idées et je peux très bien les réaliser et rapidement. Mes musiciens live sont tous allemands à l’exception de la flûtiste qui vient d’Autriche. Pour le moment, concernant les concerts, ça s’annonce mal car quelque chose s’est passée avec un musicien  mais je n’ai pas envie d’en parler.

 

 Peux-tu nous parler de l’artwork pour cet album?
 
A . : Il n’y a jamais eu autant de problème avec un artwork que pour celui-ci.  
L’avant et l’arrière de la cover ont été dessinée by Kris Verwimp et il a fait son boulot à la perfection.
C’est un merveilleux artwork. Mais c'est à ce moment là que les problèmes ont commencé.
Comme toujours, j’ai travaillé sur le design avec Cronnos et nous avons eu de nouveaux programmes sans avoir l’expérience nécessaire (Cronnos est en train d ‘apprendre à utiliser ces programmes). J’ai donc donné le design à un  vieil ami qui pouvait le faire. Mais pour lui non plus ce n’était pas facile bien qu'il soit un expert en la matière. Cet album aurait été fini beaucoup plus tôt, mais Cronnos était insistant et a essayé pendant deux mois.  

Contrairement à certains groupes, ta musique semble moins “guerrière” mais plus mélancolique. D’où te vient cette influence?
 
A. : Tu m’en poses des questions.
C’est comme ca. Désolé si je ne peux t’en dire plus, mais ce ne serait pas triste si tout serait identique?
 
E. : Que penses-tu de la scène pagan d’aujourd’hui?

 
A. : Je dois dire que la scène pagan est devenue plus à la mode et beaucoup de gens font du pagan  juste pour ca (s’il vous plait, ne le prenezpas mal! Il y a beaucoup de bons groupes aussi). Mais la scène est totalement débordée et je ne veux m'attachée à aucune scène.

E. : Quel place prend le paganisme dans ta vie?
 
A. : Il prend une place très importante car j’honneurs beaucoup la pensée des anciens temps.
 
E. : Un mot pour finir l’interview?
 
J’aimerais te remercier pour l’interview et votre grand soutien.
J’espère que les autorités laisseraont les groupes de pagan tranquilles car il y a beaucoup de groupes qui sont mis à l’écart
.

 

 

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GREAT BLOOD

Interview avec Warhead (chant) par Emy 

 

 

I-     Peux-tu tout d'abord nous présenter Great Blood (membres, année de création...)?

 

Great Blood a été créé en 2004, et comprenait à la base Eudes (Aegir), Adrien (Einherjer), Camille (Erhalz) et moi-même. Ce line-up s’est maintenu jusqu'à maintenant, avec de nombreux bassistes qui se sont succédés, jusqu'à Louis qui nous a rejoint il y a environ 1 an. Camille nous a quitté en septembre, et nous sommes actuellement à la recherche d’un batteur qui saurait égaler son talent !

II- Peux-tu parler de votre parcours musical depuis vos début?

 

Au début, Eudes et Adrien savaient qu’ils voulaient faire du métal, sans plus de précision quant au style. Moi mon truc c’était le black metal, j’ai posé un chant et des textes dans l’esprit black metal sur les riffs qu’ils avaient déjà, et la suite de notre création à ensuite été élaborée dans ce sens, vers le Great Blood « pagan black metal » qu’on connaît aujourd’hui.

III- Comment composez vous? Est-ce le travail d'une seule personne ou véritablement le travail de tout le groupe?

 

C’est tout d ‘abord à Eudes que revient le mérite de la composition ; la plupart du temps, c’est lui qui compose des riffs, nous les présente, et que chacun compose ensuite ce qu’il jouera avec son instrument dessus, puis nous discutons la structure générale du morceau, etc...

IV- Quelles sont vos inspirations?

 

Musicalement nous nous inspirons de nombreux groupes, black metal ou non, et de tout ce que nous pouvons puiser dans ce qui nous entoure et la mémoire de nos ancêtres.

V- Dans quel esprit êtes-vous musicalement?

 

Je pense qu’on peut qualifier notre musique de « pagan black metal » dans la mesure où musicalement elle reste relativement « raw », avec un thème centré sur les peuples païens germaniques et celtiques.

VI- Quelle est l'origine du titre?

 

La traduction française serait « grand sang », « sang illustre » ; il faut y voir une idée de lignée glorieuse, rappelant que le sang des anciens héros coule toujours dans nos veines pour nous apporter leur vigueur, et que nous sommes les héritiers de ces hommes de légende qui nous ont donnée nos terres et ont façonné notre culture.

VII- Quels sont les thèmes abordés dans les textes?

 

Au départ, nous n’étions pas spécifiquement orientés vers le paganisme dans notre composition, et c’était le thème nietzschéen qui prédominait, en ce sens de rupture absolue avec la morale judéo-chrétienne, qui se retrouve dans tout le black metal, et constitue presque son essence. Une fois cette rupture opérée, nous pouvons nous orienter vers les nouvelles valeurs plus saines contenues dans le paganisme, la religion de nos ancêtres, inhérente à notre nature. Ainsi, nos textes parlent de guerre, de gloire, font l’éloge des dieux, et laissent espérer une ère nouvelle, où les héros succéderont aux martyrs.

VIII- Peux-tu nous parler de la chanson An 410?

 

Cette chanson qui est de loin la préférée des fans, fait l’éloge des Francs païens et conquérants qui ont franchi le Rhin à plusieurs reprises, à partir de l’an 410 dans une réelle perspective de faire de la Gaule, sous domination Romaine à l’époque, leur territoire. C’est parce qu’ils ont réussi que notre pays s’appelle aujourd’hui la France. On trouve donc dans ces lignes une éloge des glorieuses entreprises militaires de nos ancêtres guidés par les dieux, mais également une exhortation à poursuivre le combat aujourd’hui, en tant que descendants de ces guerriers, pour préserver notre terre et notre peuple, contre les actes néfastes de la morale judéo-chrétienne qui « pourrit l’humanité au lieu de la grandir ».

IX- Que penses-tu de la scène pagan d'aujourd'hui?

 

Elle comporte des gens qui sont pour nous des sources d’inspiration, comme d’autres qui font, je pense une mauvaise interprétation du paganisme. En général cela se ressent, leur musique est moins affirmée, moins violente, plus grand public, ils renient les symboles sacrés... mais je ne pense pas qu’ils soient en majorité, beaucoup de petits groupes comme des grands font des choses très bien, que nous estimons beaucoup et qui continuent à faire vivre le paganisme.

X- Quels sont vos projets à venir, avez-vous des concerts prévus?

 

Eh bien nous devions commencer l’enregistrement de notre album quand notre batteur nous a quitté, mais les morceaux et le courage sont toujours là ; ces morceaux, que ceux qui ont assisté à nos concerts ont pu écouter, sont plus dans l’esprit d’An 410, avec plus de chant clair et de mélodies. Nous avons également beaucoup envie de continuer les concerts, d’autant que les propositions affluent, hélas, sans batteur c’est impossible...

Notre site officiel étant fermé pour le moment, nous invitions toute personne intéressée à nous contacter via notre myspace : http://myspace.com/greatblood

 

Merci à Land of Pagan pour cette interview, Wotan mét us !

 

 

 

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